Forte d’une expérience de terrain variée, dans le secteur associatif et en institutions, je propose dans mon cabinet, un travail à la croisée de plusieurs courants théoriques que sont l’analyse transactionnelle, les thérapies familiales systémiques, les thérapies narratives et l’EMDR.

L’analyse transactionnelle

L’analyse transactionnelle vise à permettre une prise de conscience ainsi qu’une meilleure compréhension de « ce qui se joue ici et maintenant » dans les relations entre deux personnes et dans les groupes. L’analyse transactionnelle propose des grilles de lecture pour la compréhension des problèmes relationnels ainsi que des modalités d’intervention pour résoudre ces problèmes.

Dans la vie, les choses se passent parfois comme sur la scène d’un théâtre. Nous y jouons un rôle et nous attendons des autres qu’ils nous offrent la réplique adéquate. Ce rôle, nous l’avons appris dans l’enfance. Il s’insère dans un scénario de vie, sorte de plan directeur, qui, sans que nous en soyons conscients, guide nos actions et nos comportements, nos sentiments, nos désirs et nos choix.

En thérapie, l’analyste transactionnelle aidera son patient à prendre conscience de l’incidence négative de cette décision sur sa vie actuelle. Le patient sera alors en mesure de modifier son comportement, afin que celui-ci soit adapté à sa réalité actuelle.

La thérapie familiale systémique

Les thérapies familiales systémiques étudient les actions et réactions de chacun des membres de la famille pendant les séances. Elles cherchent à mettre à jour les échanges inadaptés et à rétablir ceux qui favorisent une communication claire et saine. Le thérapeute repère non-dits, fausses croyances, peur du changement  sans jugement.C’est en ayant pris conscience de ces modes de communication que l’on peut proposer d’améliorer les relations dans la famille en travaillant sur une approche, non pas individuelle, mais du groupe tout entier. 

Ce type de thérapie est indiqué aussi bien pour les familles que pour les couples.

Les thérapies Narratives

La thérapie narrative est arrivée en France il y a moins d’une dizaine d’années, elle a été développée principalement en Australie par Michael White du Dulwich Centre, à partir des années 80. Selon lui les gens qui souffrent de manière chronique sont prisonniers d’une histoire dominante, celle qui est racontée à partir du problème. En effet l’identité d’une personne se construit à partir des histoires racontées à son propos. Ce sont les récits que l’on raconte à propos de soi-même, de son expériences et validés par les autres qui donnent forme à l’identité. Une personne qui est perçue comme agressive, anxieuse, timide, peut se conformer à une histoire qui l’enferme dans ses identités. La compréhension de l’influence de ces représentations permet de se libérer et d’évoluer.

L’EMDR

La thérapie EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) repose sur un constat : le simple fait de parler d’un traumatisme n’est pas toujours suffisant pour s’en libérer. L’EMDR est un protocole sécurisant pour accompagner la personne dans l’évocation de son traumatisme. Si un événement n’a pas pu être intégré en raison de sa violence les images, les sons et les sensations liés à l’événement sont stockés dans le cerveau, prêts à se réactiver au moindre rappel du traumatisme. L´EMDR permet de débloquer les émotions négatives accumulées dans le cerveau, en permettant à celui-ci de retraiter  l´expérience de façon progressive pour qu´elle soit plus facilement assimilée.  Initialement créé pour la prise en charge des traumatismes  (deuil, accident, maladie, viol…), l’utilisation de cette technique s´est ensuite élargie à d’autres troubles tels que l’anxiété, les phobies, l’ inhibition, l’ altération de l´estime de soi, la dépression lorsque ceux-ci ont pour origine des expériences douloureuses.